joyeux zaniversaire à la marquisede la charbonnière
joyeux zaniversaire à la marquisede la charbonnière
La Marquise de la Charbonnière
en cette journée d'anniversaire
au joli bois c'est promenée
sans son Marquis à ses côtés
sans son Marquis à ses côtés
Plus d'opéra, plus de concerts
et de parties de jambes en l'air
s'en est finit de volupté
Monsieur l'Marquis s'en ait allé
Monsieur l'Marquis s'en ait allé
Il était beau il était fier
c'était jadis, c'était hier
quand la Marquise en liberté
venait le couvrir de baisers
venait le couvrir de baisers
Les souvenirs lui sont restés
au fond du coeur lui sont gravés
et de la plume de son chapeau
il vous écrit ses quelques mots
il vous écrit ses quelques mots
"Chère Marquise,
que cette journée vous soit exquise
je vous retrouverais dans mes rêves cette nuit
pour peut que vous y soiyez aussi."
copyright RB
Mon ange ma princesse
Depuis si longtemps je rêve et je pense à toi
A peine adolescent je te voyais déjà
Je t’imaginais petite blottie dans mes bras
Là contre mon cœur je te racontais tout bas
De belles histoires de fées, de belles histoires de roi
De petits lutins qui jouent et courent dans les bois
Dans les jupons de princesses couvertes de fleurs
Des royaumes de beauté plein de belles couleurs
Toi tu grandissais tu faisais tes premiers pas
Et quand la première foi tu m’as appelé papa
Je me suis dit qu’un ange était là devant moi
J’étais le gardien qui te montrerait la voie
Sur le chemin de la vie je prenais ta main
Je te protégeais des embûches et des vilains
Et toi tu grandissais jusqu’à l’adolescence
Et tu te jouais de la vie avec insouciance
Tu devenais une femme tu étais ma princesse
Tu t’éloignais de moi et j’avais peur sans cesse
Tes sorties, tes rencontres, tes fréquentations
Car je le sais bien moi ce que veulent les garçons
Témoin de tes joies et de tes premiers chagrins
J’étais l’épaule de tes larmes ton premier soutiens
Echecs ou réussites étaient aussi les miens
Jusqu’à ce que seule tu continue le chemin
Parfois, la nuit, j’emprunte toujours seul ce chemin
Où les rêves passés sont les regrets de demain
Je marche auprès de la plus jolie des princesses
Qui me glisse à l’oreille d’une voix pleine de tendresse
Ce n’est qu’un rêve papa, réveille toi.
©Renato Battaglia
Les larmes d’Alain
L’homme ne pleur jamais
Même pas de bonheur
Ni même de malheur
L’homme ne pleur jamais
Il a la pudeur
Force et dignité
Il a la grandeur
Même fragilisé
Tel le samouraï
Il sait taire ses failles
Par des lunettes noires
Il masque son cafard
Des femmes l’on touché
Ils se sont aimés
Même la mort dans l’âme
Pas l’ombre d’une larme
Mais qui est cette pierre,
qui se donne des airs?
Ses yeux bleu saphir
Semblent ne pas souffrir
Pourtant je l’ai vue
La larme d’Alain
Le visage ému
Hommage à Gabin
Son ami son maitre
Son père spirituel
L’amitié d’un être
Il y reste fidèle
Nostalgie d’antan
où le cœur et l’âme
En disaient autant
Sans aucun vacarme
Ces modestes vers
De larmes inspirées
En écrit sincère
Je voulais montrer
Mon admiration
A Monsieur Delon
Faire un vœu en vain
Croiser son chemin
Les yeux dans les yeux
Lui serrer la main
Essuyer une larme
Dire merci Alain.
© Renato Battaglia
L’étincelle de l’amour
Sous ton joli chemisier
De blanches dentelles brodées
Se dessinent au décolleté
Deux belles formes à faire rêver.
Rêver d’un sensuel voyage
Où les draps seraient nuages.
La douceur de ton visage
Nous pousse au libertinage.
Libertinage, doux, fripon
Là, je dégrafe un bouton.
Une main te caresse le front
L’autre dégrafe le second.
Le second me laisse songeur
Il s’est ouvert sur ton cœur.
Je l’entends à l’intérieur
Palpiter avec ardeur.
Ardeur qui éveille tes sens
Tu te donnes avec confiance.
Les dentelles de l’élégance
S’ouvrent avec magnificence.
Magnificence d’une peau douce
Que j’effleure avec le pouce.
Sous mes doigts tu te trémousses
C’est ta jupe que je retrousse.
Retrousse jusqu’en haut des cuisses
Se sont tes joues qui rougissent.
Sur tes hanches sans artifices
Doucement mes mains se glissent.
Glisse ma bouche avec paresse
Vers le doux fruit de l’ivresse.
Qui se gonfle avec finesse
Sous mes lèvres de tendresse.
Tendresse envahit ton corps
Les sens s’affolent et implorent.
Plaisir, jouissance te dévorent
Ta voix réclame, encor !
Encor atteindre le ciel
Sur ce nuage de flanelle.
Que dans tes yeux l’étincelle
De l’amour soit éternelle.
©Renato Battaglia
La petite fille du moulin
Je vais vous raconter l'histoire d'une jolie petite fille,
une dizaine d'années au plus, la cadette de la famille.
Elle vivait dans les années quarante, un petit village,
cerné de montagnes semblant vouloir percer les nuages.
Près de trois kilomètres plus bas, un moulin à eau
s'élevait tel un clocher sur la berge, sur trois niveaux.
Chaque soir avant que l'obscurité ne vienne à tomber,
Elle devait descendre seule au fleuve porter le dîner.
Chaque soir, avec inquiétude et appétit, son papa,
meunier de son état, attendait fillette et repas.
Elle portait des sabots de bois et des chaussettes de laine,
une grande cape marron à capuche et une paire de mitaines,
un grand morceau d'étoffe petits carreaux vert et bleu clair,
contenait la soupe, un morceau de pain et les couverts.
La voilà sur le sentier tout en descente, en chantant
pour conjurer la peur du soir et le souffle du vent,
pressant le pas pour ne pas être envahie de terreur,
car on lui avait raconté des histoires à faire peur.
Caché dans une grotte, entre la rivière et le moulin,
il y avait un trésor gardé par un monstre vilain.
Enfin, elle arrivait à destination, tremblante
de peur et aussi de froid mais toujours souriante,
offrant au meunier, son papa, ce modeste repas,
contre deux secondes de tendresse, blottie dans ses bras.
Très vite, il reprend son labeur, mille choses à faire la nuit ;
alors que la fillette cherche le sommeil parmi les bruits.
Puis au lever du jour, elle doit remonter au village,
car à cette époque, il ne suffisait pas d'être sage.
Les enfants ne rêvaient pas de princesse et de châteaux.
Ils devaient faire preuve de courage et porter leur fardeau.
Elle est très loin cette époque et la fillette a grandi.
Avec force et amour, a fait de moi ce que je suis,
il y a des mots que l'on ne dit pas par pudeur d'enfant,
ces quelques vers sont pour toi, je le dis, je t'aime maman.
©Renato Battaglia
Le sourire d'une femme
Le sourire d'une femme
Nous dévoile son âme
Il est l'arc en ciel
Sur un cœur pastel
Le sourire d'une femme
Qui assèche les larmes
Qui dissuade nos peurs
Apaise nos douleurs
Le sourire d'une femme
Toujours plein de charme
Beauté sans pareil
Chaud tel un soleil
Le sourire d'une femme
Qui parfois désarme
Est beauté sensuelle
Est force naturelle
Le sourire d'une femme
Cache parfois des larmes
Dans ce monde cruel
Où le " Il " a l'avantage sur Elle.
©renato battaglia
Le bonhomme de neige
Des milliers de flocons tombent sur la clairière
l'herbe verdoyante se couvre de l'habit d'hiver
les arbres tendent leur longues branches nues
même pas froid, la neige se pose dessus
Les enfants qui courent et qui crient
ont vêtu bonnet, écharpe et après-skis
leurs cris assourdis par la poudreuse
résonnent dans la vallée heureuse
De petites boules se forment et volent
d'autres sont roulées et se collent
formant alors une boule énorme
surplombée d'une plus petite forme
Il n'est encor qu'un fantôme blanc
quand ils lui mettent une pipe entre les dents
puis la carotte qui lui sert de nez
pour les yeux deux cailloux de chaque coté
Un bonnet et un cache-col ! S’écrit le petit
sinon il va prendre froid cette nuit
comme il se tient droit, comme il est fier
ce gros bonhomme blanc de matière éphémère
Car, sans mot dire, à la nuit tombée
il va se fondre dans le décor et s'en aller
laissant là, les yeux, la pipe, le nez
et le manteau blanc qu'on lui a prêtés.
©renato battaglia
les commentaires se font rares, domage, je sais que mes poèmes sont lus mais je ne sais pas ce que les lecteurs en pensent, frustration, prenez quelques secondes et laissez un commentaire, satisfactions
Larmes nucléaires
Une immense étendue silencieuse
L’enfant est blottie contre sa mère
Elle murmure à l’enfant une berceuse
Ou bien est ce les mots d’une prière.
Une immense étendue silencieuse
Est-ce le paradis ou l’enfer ?
Inodore, incolore, insidieuse
La brume du matin l’a recouvert.
C’était bel et bien un conte de fée
Grande dame installée au bord de l’eau
Un monstre de béton et d’acier
Avec un cœur bon et chaud.
Madame la fée électricité
De fil en poteaux propage la vie
L’homme dans son infinie épopée
C’est rendu maitre de l’énergie
La fin de l’histoire c’est dame nature
Qui l’écrit dans les larmes et le sang
Avec autant de désinvolture
Et autant en emporte le vent
Le cœur du géant c’est arrêté
Quand la terre a tremblée sous ses pieds
Le cœur du géant c’est enflammé
Lorsque les vagues l’ont encerclé
L’homme dans son infinie ignorance
Ne pouvant faire face aux éléments
Les yeux au ciel, plein de souffrance
Implore tous les dieux qu’ils soient clément
Une immense étendue silencieuse
Où toute vie peut à peut s’éteint
C’est sans doute la dernière berceuse
Sur une mer de larmes et de chagrin.
©Renato Battaglia – 15-03-2011